Revue de Presse
Les Titres
- Le rachat de Viadeo par Figaro Classifieds entériné – Channel News
- En redressement judiciaire, le dentellier Noyon au tribunal de commerce ce jeudi – La Voix du Nord
- La Cure Gourmande placée en redressement judiciaire – Les Echos
- Abattoir : le redressement judiciaire instruit ce matin – La Dépêche
- L’ancien patron de Cauval rebondit en Savoie – L’Est Eclair
- ESS : l'association Vélos Repérages en sursis jusqu'en mai – Acteurs de L’Economie
- Sotira à Meslay-du-Maine : 52 salariés sur la sellette – Ouest France
- Les choses bougent du côté d'Ecopla – France Bleu
- L’entreprise de transports Ruch va définitivement fermer ses portes – L’Est Eclair
Le rachat de Viadeo par Figaro Classifieds entériné – Channel News
En redressement judiciaire depuis le mois de novembre Viadeo a été repris officiellement par Figaro Classifieds, la filiale des petites annonces en ligne du groupe Figaro CCM Benchmark, pour 1,5 million d’euros, correspondant à environ 15% de sa capitalisation boursière lorsque la cotation du titre a été suspendue (le 10 novembre). « Les tribunaux français, le 23 décembre, et américain, le 30 décembre, ont retenu l’offre de Figaro Classifieds pour la reprise des activités de Viadeo », annonce le groupe dans un communiqué. Il l’emporte ainsi sur ses concurrents le Suédois Schibsted (qui possède Leboncoin), Rivalis, SFAM développement, Ethics Group et One More Company.
Sur les 126 employés du réseau social, 98 devraient être conservés, parmi lesquels 20 stagiaires et alternants.
L’opération va permettre de renforcer et « diversifier la stratégie multimarque de Figaro Classifieds par l’intégration d’un réseau social professionnel à son offre ‘carrière’ existante » , précise encore le document. Le nouveau propriétaire va par ailleurs recentrer Viadeo sur la gestion de carrière dans l’Hexagone. « Cette année sera pour Viadeo l’occasion de prendre un nouveau départ aux côtés de Figaro Classifieds, le leader de l’emploi et de la formation sur Internet en France. Vous bénéficierez ainsi d’encore plus d’opportunités de carrière et de visibilité auprès de 15 000 recruteurs », annonce de son côté le réseau social dans un message envoyé à ses membres.
Viadeo devrait lancer prochainement une application mobile dédiée à la recherche d’emploi qui était dans les cartons depuis plusieurs mois.
En redressement judiciaire, le dentellier Noyon au tribunal de commerce ce jeudi – La Voix du Nord
Placé en redressement judiciaire à cause de difficultés financières, le plus gros dentellier de la place calaisienne a supprimé en décembre 55 emplois sur 237, planifié dans son plan social. Il a rendez-vous ce jeudi au tribunal de commerce pour faire un point d’étape sur sa situation.
Début novembre, la justice validait le plan social présenté par la direction de Noyon, portant sur la suppression de 55 emplois (sur 237), avec l’ouverture notamment d’un plan de départs volontaires. Parmi les salariés à en avoir bénéficié, cette salariée, écailleuse au service finition, âgée de 61 ans, à six mois de la retraite, est candidate. Elle a terminé le 23 décembre, juste avant Noël. « C’est assez triste à dire mais à titre personnel, j’attendais un plan de départs volontaires pour partir. J’ai pu gagner 5 à 6 fois plus qu’avec un simple départ en retraite. Pas mal de salariés en ont profité, il y avait un certain nombre de gens autour de 57-58 ans », indique-t-elle. Quant à l’avenir de l’entreprise, la future retraitée n’est guère enthousiaste. « Il y a tellement peu de commandes… J’espère que le marché va repartir ». Un salarié, toujours présent dans l’entreprise, est plus rassurant : « On a de l’activité même si c’est toujours plus calme début janvier. Il n’y a rien d’alarmant ».
Noyon, qui participe au salon Première Vision fin janvier, a été autorisé par le tribunal à poursuivre son activité mais il reste néanmoins toujours endetté, « à hauteur de 8 à 9 millions d’euros », avait indiqué Olivier Noyon, le PDG. « 90 % de cette dette est d’ordre fiscale et sociale. » Par ailleurs, le projet de SCOP qui avait été un temps avancé, semble à l’abandon.
Contacté, Olivier Noyon était injoignable.
Le contexte
Le dentellier Noyon est en redressement judiciaire depuis septembre. Pour tenter de retrouver l’équilibre, la direction de Noyon a mis sur pied un troisième plan de suppression de postes en moins de dix ans, incluant 55 suppressions de postes. L’entreprise, le plus important dentellier de Calais, employait avant le plan social 237 salariés. Avant Noyon, en 2016, les dentelliers Desseilles et Codentel avaient également été placés en redressement judiciaire. Ils ont été respectivement rachetés, à quinze jours d’intervalle en avril dernier, par le groupe chinois Yongshen pour Desseilles (il a repris soixante emplois sur 74) et le Caudrésien Holesco (maison Sophie Hallette) pour Codentel (36 emplois sauvegardés sur 46). Ces deux groupes avaient montré un intérêt pour Noyon à l’annonce de sa mise en redressement judiciaire.
La Cure Gourmande placée en redressement judiciaire – Les Echos
La consommation baisse, alors que le fabricant de confiserie a lourdement investi.
Deux administrateurs judiciaires ont été désignés par le tribunal de commerce.
Une baisse inattendue du chiffre d'affaires en plein pic d'échéances à rembourser : cet effet ciseaux conduit le spécialiste de la vente de confiseries La Cure Gourmande à demander un placement en redressement judiciaire. Deux administrateurs judiciaires ont été nommés par le tribunal de commerce de Montpellier. La procédure est ouverte pour une période de six mois renouvelable. Entre 2011 et 2016, le groupe a investi quelque 5 millions d'euros dans son outil de production, a ouvert une vingtaine de boutiques et lancé deux filiales à l'étranger (Asie et Etats-Unis). Une politique qui s'est traduite par l'embauche d'une cinquantaine de commerciaux et animateurs de réseau, portant l'endettement à 10 millions d'euros. Les deux dirigeants, Edouard Hennebert et Christian Berlan, misaient sur un amortissement à l'horizon 2021. C'était sans compter sur une baisse « inattendue » du chiffre d'affaires, qui a atteint 22,3 millions d'euros en 2016 contre 25 millions d'euros en 2015, après plusieurs exercices en croissance (entre 15 et 20 %). « Nous avons manqué de fonds propres pour renflouer la trésorerie. La mise en redressement permet de geler le remboursement de la dette », résume Edouard Hennebert.
La Cure Gourmande dit faire les frais d'une baisse d'activité consécutive aux attentats en France, à Paris et à Nice, des zones où la société est très implantée. Or le concept de ces magasins - l'entreprise en compte 54 dont 37 en France (28 en propre) -, est de vendre caramels, sucettes, calissons ou autres nougats aux touristes de passage dans une mise en scène provençale. Une boutique est notamment présente avenue de l'Opéra à Paris. Les sucreries sont fabriquées en France, dans trois unités de production dans l'Hérault - Balaruc-les-Bains, Frontignan - et l'Aude (Narbonne).
Développement de « corners »
Malgré cette mauvaise passe, la PME affirme rester rentable, avec un Ebitda compris entre 1,8 et 2 millions d'euros. Les 276 salariés sont à ce jour préservés et aucune fermeture de boutique n'est annoncée. La Cure Gourmande garde ses 28 magasins en propre - le parc étant « quasiment payé », selon les dirigeants. Leur objectif cette année est de continuer à développer les « corners » dans les grands magasins et les aéroports, ainsi que la distribution des produits maison dans des enseignes partenaires comme La Grande Récré ou les stations autoroutières Total. Au total, 1,5 million d'euros ont été injectés au capital par les deux fondateurs, qui détiennent 80 % du capital, et Amundi Private Equity.
Abattoir : le redressement judiciaire instruit ce matin – La Dépêche
C'est ce matin que la Chambre de conseil du tribunal de commerce de Montauban va instruire le plan de redressement judiciaire de l'abattoir de Montauban (lire nos éditions du 5 et 6 janvier 2017). Actionnaire majoritaire de la société d'exploitation des abattoirs de Montauban (SEAM), la mairie se veut rassurante : «Nous nous voulons confiants sur l'avenir de cette structure à laquelle nous sommes très attachés, assure le maire Brigitte Barèges. Il y a 200 000 euros de dette sociale à régler. Je n'ai aucun doute sur la réussite du travail de réorganisation mené par la directrice générale Marie-Claude Berly. Nous sommes attachés à préserver tous les emplois y compris les trois postes d'intérimaires. Cet abattoir est un outil performant et précieux pour nos éleveurs locaux.» Depuis le départ de l'ancien directeur en septembre dernier, la mairie a découvert des dysfonctionnements (un ancien employé toujours rétribué, des tableaux de service inadaptés…) et une tension dans les relations de travail. La municipalité a donc voulu repartir sur des bases saines et plus de sérénité avec les équipes. Descendue en 2016 à 7 400 tonnes, la production de l'abattoir devra augmenter de 1 000 tonnes en 2017 pour permettre à la structure de s'équilibrer. Depuis 2001, la municipalité a investi plus de 7 millions d'euros dans des travaux de rénovation et de mise aux normes.
L’ancien patron de Cauval rebondit en Savoie – L’Est Eclair
Gilles Silberman, ancien patron du groupe Cauval (aujourd’hui Adova), a repris une société savoyarde spécialisée dans la distribution de cuisines qu’il compte faire grandir…
ESS : l'association Vélos Repérages en sursis jusqu'en mai – Acteurs de L’Economie
L'association Vélos Repérages, acteur important de l'écosystème ESS grenoblois, a obtenu un sursis jusqu'au mois de mai après son passage devant le tribunal de grande instance de Grenoble, qui étudiait son dossier. La structure avait été placée en redressement judiciaire fin 2016.
Soulagement. C'est le mot pour décrire l'état d'esprit des équipes de Repérages. Placée en redressement judiciaire fin 2016, la structure d'insertion par l'activité économique (SIAE), spécialisée dans la réparation et la vente de vélos, est sortie du Tribunal de Grande Instance de Grenoble (TGI) rassurée. Elle a obtenu un sursis jusqu'au mois de mai, et pourra donc poursuivre son activité. Les salaires des 19 salariés pourront continuer à être versés. "Les partenaires nous ont soutenus afin de maintenir l'activité. Les subventions qui devaient arriver en mars vont être avancées à fin janvier", explique Valérie Vogel, coordinatrice de Repérages, localisée à Fontaines.
De lourdes créances auprès de 'l'URSSAF, ainsi qu'aux organismes de cotisations retraites, d'un montant cumulé de 109 000 euros, avaient notamment entraînées le placement en redressement judiciaire. Les dettes sont gelées jusqu'à la prochaine audience, fixée au 4 mai 2017 au TGI de Grenoble. Une prolongation possible de la période d'observation du redressement judiciaire, "qui permettrait d'aller jusqu'au mois de Novembre", est également envisagé par l'association.
Soutien aux SIAE..
Les collectivités (le Département de l'Isère, la Région, la Métropole et la Direccte), principaux contributeurs au budget de la structure, ont vite réagi. Grenoble Alpes Métropole explique succinctement qu'elle a décidé "d'accélérer le versement du solde 2016 ainsi que de l'acompte 2017 afin de permettre à l'association de surmonter ses difficultés de trésorerie".
Le département de l'Isère participera également à l'effort, sans que les montants ne soient précisés. Une décision qui peut apparaître logique puisque dans son Programme d'insertion vers l'emploi 2017-2021, il met l'accent sur le soutien aux SIAE, afin "d'encourager le positionnement des SIAE comme pourvoyeur de compétences, et cotraitant des clauses d'insertion", développe le document. Ainsi, les collectivités ont cassé leurs habituels rouages administratifs.
..mais silence chez les politiques
Questionnés à plusieurs reprises sur les raisons de leur soutien envers cette structure, les responsables des collectivités en charge du dossier n'ont pas souhaité s'exprimer. Rappelons que la situation difficile dans laquelle se trouve Repérages est également due à des largesses dans la gestion de la part de l'ancienne direction. Hyacinthe Karambiri, ex-directeur, fait face à une plainte au pénal pour abus de confiance, initiée par l'actuel président de l'association. Une procédure de licenciement a été initiée fin décembre.
Il est notamment mis en cause dans la gestion des créances en Afrique, particulièrement au Burkina Faso. Pour l'année 2015, l'ardoise s'élevait à 186 662 euros. Repérages a toujours un infime espoir de récupérer ces sommes :
"Comptablement, ces créances sont désignées comme irrécouvrables. C'est rageant de le dire, mais c'est désormais une autre histoire : celle de la justice", conclut la coordinatrice de Repérages.
Sotira à Meslay-du-Maine : 52 salariés sur la sellette – Ouest France
Placée en redressement judiciaire depuis le 9 novembre, l’entreprise Sotira de Meslay-du-Maine se dirige vers une restructuration. Lundi 9 janvier, les membres du comité d’entreprise ont été convoqués pour en discuter.
La restructuration de Sotira à Meslay-du-Maine (société spécialisée dans les matériaux composites) prévoit un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) concernant 52 salariés. Lundi 9 janvier, les membres du comité d’entreprise ont été convoqués pour en discuter.
L’entreprise emploie actuellement 150 personnes. « Le PSE est en cours d’élaboration », indique Alain Delépine, délégué Force ouvrière. « Mais nous avons voté pour qu’un expert-comptable soit présent lors de la prochaine réunion. On veut un expert extérieur à l’entreprise pour pouvoir émettre des contre-propositions, poursuit le délégué. L’objectif est que l’entreprise puisse fonctionner. »Mercredi 4 janvier, le tribunal de commerce de Laval a maintenu le redressement et la période d’observation judiciaire, pour quatre mois.
Les choses bougent du côté d'Ecopla – France Bleu
On ne sait pas encore quels ont été exactement la teneur des échanges avec le ministère des Finances et le groupe Cuki mardi à Paris, mais mercredi matin les ex-salariés demandent de ne pas s'opposer aux camions qui viennent sur place pour déménager les machines.
Ce mardi les ex-salariés d'Ecopla, usine liquidée de Saint-Vincent-de-Mercuze (Isère), avaient rendez-vous à Bercy au ministère des finances pour tenter une nouvelle fois de conserver une activité sur place. Depuis des mois ils se battent pour relancer leur usine de barquettes aluminium dont les actifs, principalement les machines, ont été achetées 1,5 million d'euros par le groupe italien Cuki.
Les ex-Ecopla demandent de ne pas s'opposer à l'entrée des camions sur le site
Visiblement une négociation a bien eu lieu et continue d'avancer puisque mercredi matin, dans un communiqué, les ex-salariés réunis au sein des "Amis d'Ecopla", signalent que "Dès mercredi 11 janvier, des camions viennent pour déménager du matériel de France vers l’Italie. A cette occasion, nous demandons expressément à tous nos soutiens de ne procéder à aucun blocage, aucun rassemblement, aucune manifestation" Les ex-salariés d'Ecopla soulignent que "le moindre incident compromettrait définitivement toute possibilité de continuer les négociations et d’aboutir à un retour à l’emploi". L'accord pour lequel est engagé permettrait, selon le même communiqué, de "redémarrer une activité de production de barquettes aluminium en France".
Pour l'instant, les ex-Ecopla n'ont pas fourni plus d'informations mais visiblement quelque chose bouge, et avance, dans ce dossier.
Confronté à des problèmes de trésorerie, Ecopla, seul fabricant français de barquettes en aluminium pour l'alimentaire, basé à Saint-Vincent-de-Mercuze, avait été liquidé fin mars 2016 après seulement trois semaines de redressement judiciaire. Ses 77 salariés avaient été licenciés dans la foulée. Un tiers d'entre eux ont monté depuis un projet de société coopérative et participative (scop) mais leur offre de reprise n'a pas été retenue par le tribunal de commerce de Grenoble, qui a préféré celle de l'Italien Cuki Cofresco, concurrent d'Ecopla.
L’entreprise de transports Ruch va définitivement fermer ses portes – L’Est Eclair
Les chauffeurs qui travaillent au niveau régional ont vidé leur camion mercredi.
La mauvaise nouvelle s’est confirmée. L’entreprise de transports Ruch est liquidée. Tout s'est joué, mercredi en début d'après-midi, au tribunal de commerce de Troyes, pour la société basée à Romilly-sur-Seine. Le tribunal a rejeté les offres de reprises.
L’offre présentée par trois associés, dont le gérant de la société de transports Axe (Val d’Oise) a donc été rejetée et l’entreprise va définitivement fermer ses portes.
L'activité se poursuivra jusqu'au 13 janvier 20 h. Les chauffeurs au national sont toujours sur la route jusqu'à demain.
Autorisée à poursuivre son activité jusqu’au 20 janvier, c’était le quitte ou double pour cette entreprise autrefois basée à Ossey-les-Trois-Maisons et relocalisée depuis quelques années seulement à Romilly-sur-Seine.
Placée en redressement judiciaire depuis le 29 mars dernier, l’entreprise, dirigée par Stéphane Voisin, emploie une quarantaine de salariés à Romilly et une dizaine supplémentaire en Bretagne après le rachat, voilà deux ans, de l'entreprise TDM à Locminé, dans le Morbihan. Seule consolation, l'annonce d'un éventuel repreneur qui avait soulevé une vague d'espoir chez les salariés, au mois de décembre.
Les camions ont été vidés
On comprendra mieux, dès lors, la stupéfaction des salariés, mercredi soir, en apprenant dans les couloirs de l’entreprise que Ruch allait définitivement fermer ses portes, le tribunal de commerce refusant le projet de reprise présenté par l'entreprise Axe, basée à Roissy-en-France dans le département du Val-d'Oise.
Sur la zone industrielle Marie-Jacquard, les chauffeurs, eux, sont catégoriques : ils ont dû vider leur camion hier soir et rendre clé et badge. « Nous avons vidé tous nos camions, explique l'un d'eux. Personne ne va rouler jeudi ni vendredi. La décision prise par le tribunal de commerce est injuste, c'est un vrai drame... »
Amertume
Du côté des salariés, on sent de l’amertume. «Je suis écoeuré.», ne cache pas un chauffeur régional qui avait rejoint la société il y a deux ans. «On nous a promenés pour que les salariés ne fassent pas trop de bruit.»
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